Les aides aux entreprises naissent souvent d’une bonne intention mais finissent par ressembler à une vaste blague quand on réalise d’où elles viennent. En règle générale, les mauvais calculateurs de Bercy inventent une nouvelle taxe pour sauver… les hérissons en péril… Mais, cette “taxe piquante” devient un peu trop urticante quand on apprend que ces mêmes génies de la "phynance" ont commis une erreur de plus de 10 milliards d'euros sur le budget précédent, si l'on en croit l'ex-ministre de l'Économie Bruno Lemaire, grand expert en carabistouilles. Cela ne les a pas empêchés de dispenser grand train l'argent qu'il avaient prévu d'encaisser. Est-ce une réelle erreur de leur part ou une habitude ancrée dans les mécomptes publics ?
Et quand les entreprises râlent face à une taxe inappropriée, qui pénalise l'activité, ou la boute hors du territoire français, avec tout ce que cela implique en pertes de recettes, ces prestidigitateurs comptables, plutôt que d'annuler l'erreur de jugement, inventent une putative aide compensatoire pour lisser les effets indésirables de la “taxe piquante”.
C'est ainsi que chèques, aides et contre-aides, niches, privilèges, sinécures entre autres joyeusetés dignes des fermiers généraux d'ancien régime, tombent du ciel fiscal au mépris de toute rationalité, voire du plus simple bon sens...
Georges-Guillaume Louapre-Pottier
Rédacteur en chef
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